Mettre fin au travail des enfants

En octobre 1997, lorsque des dirigeants mondiaux se sont réunis à Oslo pour élaborer des stratégies visant à mettre fin au travail des enfants, nous avons apporté une énorme ambition et un engagement profond en faveur du changement. En améliorant la collaboration et la planification, nous avons cherché à protéger les enfants contre l'exploitation et à développer de nouvelles stratégies pour éliminer le travail des enfants aux niveaux national, régional et international. » Maintenant, 20 ans plus tard, il est temps de se demander: comment avons-nous fait? Pauvrement. Depuis cette première réunion, le monde n'a même pas réduit de moitié le nombre d'enfants sur le marché du travail. Au cours des cinq dernières années, la communauté internationale est parvenue à réduire le nombre d'enfants occupés de seulement 16 millions, le rythme de réduction le plus lent depuis des décennies. Sur les 152 millions d'enfants qui travaillent aujourd'hui, 73 millions font des travaux considérés comme dangereux. Le travail des enfants, même en toute sécurité, affecte le bien-être physique et physiologique des victimes jusqu'à l'âge adulte. Nous espérons que vous appréciez Project Syndicate. Pour continuer à lire, abonnez-vous maintenant. Obtenez un accès illimité au contenu PS premium, y compris des commentaires approfondis, des critiques de livres, des interviews exclusives, On Point, le Big Picture, les archives PS et notre magazine annuel annuel. Vous avez déjà un compte ou vous souhaitez en créer un pour lire gratuitement deux commentaires? S'identifier 7 Commentaires Kailash Satyarthi, lauréate du prix Nobel de la paix, est présidente d'honneur de la Marche mondiale contre le travail des enfants et fondatrice de Bachpan Bachao Andolan (Save Childhood Movement). précédent Annuler Prochain Fermer un nouveau commentaire a été publié. de nouveaux commentaires ont été publiés. Rafraîchir? Fermer 0 commentaires sur ce paragraphe, 8 en tout 8 commentaires sur cet article Avant de poster un commentaire, veuillez confirmer votre compte. Pour recevoir un autre e-mail de confirmation, veuillez cliquer ici 17 nov. 2017 Cela n'aide pas d'affirmer que les problèmes sont locaux. Bien sûr qu'ils le sont. Mais comme l'auteur l'a souligné avec l'exemple de GoodWeave, nous, en tant qu '«étrangers», pouvons au moins influencer la production de biens destinés à l'exportation. Il y a une myriade d'étiquettes comme celle-ci (y compris pour les questions environnementales) sur l'étagère de votre supermarché local. Combien en connaissez-vous? Au lieu d'une option, ce devrait être la norme. En Europe, il existe une législation unifiée sur l'étiquetage des denrées alimentaires. Pourquoi ne pas inclure «témoigné sans travail des enfants: OUI / NON» comme exigence d'étiquetage sur tous les produits? Bien sûr, le test doit être fait localement, mais le consommateur paie essentiellement cela en tant que service avec un prix de produit plus élevé. Même si les contrôles dans les usines ne fonctionnent pas parfaitement (rien ne fonctionne) - vous créez un levier sur lequel vous pouvez travailler. Et tandis que les questions environnementales peuvent être controversées pour certains - le travail des enfants ne l'est pas. Répondre 17 nov. 2017 KB, oui d'accord. Mais la répulsion (occidentale) des consommateurs au travail des enfants a été présente chaque fois qu'elle est identifiée, et le travail des enfants - comme les chiffres l'indiquent dans l'article - est toujours en cours, de sorte que la répulsion des consommateurs ne l'a pas éliminé. Quant à ce qui est sur l'étiquette, cela ne veut souvent rien dire. Par exemple, la viande de cheval (originaire d'Europe) se présente comme du bœuf au Royaume-Uni et n'est identifiée que par l'ADN - cela fait partie d'une chaîne d'approvisionnement européenne hautement réglementée. Ou les exportations de vêtements de la Corée du Nord vers la Chine sont rebaptisées production chinoise. Ou des cas répétés de supposées usines asiatiques contrôlées se faisant prendre. Ce n'est pas sorcier que quelqu'un doive entrer à l'improviste et vérifier si le travail des enfants est utilisé - ou si les sous-traitants ont à nouveau sous-traité pour éviter l'audit. C'est une attente de base du consommateur, tout comme vous ne vous attendez pas à ce que la viande de cheval soit mentionnée sur l'étiquette et que c'est la responsabilité du fabricant et non celle du consommateur. Le travail des enfants était répandu au Royaume-Uni à un moment donné et a pris fin en raison d'une action locale et non parce qu'un marché d'exportation pensait que c'était une mauvaise idée. Bien sûr, j'ai ces schémas d'étiquetage, je les soutiens, mais en fin de compte, c'est un problème local. Il existe également une corrélation entre l'indice de corruption et le travail des enfants, ce qui rend l'étiquetage douteux. Ce problème est partout - il est aussi fondamental que - dois-je continuer à manger des noix de cajou sachant que l'acide dans la cosse peut brûler les mains des travailleurs qui les décortiquent ou dois-je arrêter de les manger en sachant que cela rend probablement les mêmes travailleurs au chômage. Et si je demande quelles mesures sont prises en termes de processus Santé et Sécurité, je serai accueilli avec un regard vide ou un blâme écrit, garanti. Je suis content de voir que Kailash Satyarthi a un effet. Et en ce qui concerne les noix de cajou, pour le moment, je les mange avec modération, et j'espère que les choses s'améliorent du côté de l'offre, et c'est ce que la plupart des gens font Répondre 20 nov. 2017 Je suis d'accord que vous ne pouvez pas résoudre le problème à 100%. Comme je l'ai dit, vous ne pouvez que gonfler l'industrie d'exportation. Vous ne pouvez pas influencer le marché intérieur d'un pays étranger (sauf si vous êtes dans l'UE avec eux). Au fait, ma femme travaillait dans l'industrie alimentaire britannique lorsque le scandale de la viande de cheval s'est produit. Ils devaient se précipiter et s'assurer que leurs produits n'étaient pas affectés - ils étaient évidemment énervés par ceux qui ne jouaient pas avec le livre. Au moins ici, quelque chose comme ça n'est pas comme d'habitude. Il y a toujours des moutons noirs dans n'importe quelle industrie et la motivation pour esquiver la réglementation pour le profit. Il n'y a pas de voie d'or autour de cela, mais un contrôle constant et de graves conséquences lorsqu'ils sont capturés. Ces étiquettes paient pour un contrôle supplémentaire - ni plus, ni moins. Répondre Charge? Charge? Charge? Le 12 juin est la Journée mondiale contre le travail des enfants, une journée internationale visant à éliminer le travail des enfants, organisée par l'Organisation internationale du travail (OIT). Mais comme le souligne Kailash Satyarthi, le sort de centaines de millions de filles et de garçons dans le monde, qui travaillent dur comme enfants travailleurs, ne s'est pas amélioré depuis 1997, lorsque les dirigeants mondiaux se sont réunis à Oslo pour "élaborer une stratégie" sur la manière de mettre fin au travail des enfants, et dont le "profond engagement en faveur du changement" a conduit à cette Journée mondiale contre le travail des enfants en 2002. Le travail des enfants est particulièrement répandu dans de nombreux pays en développement - mais même dans les pays développés de l'Ouest, de nombreux enfants sont obligés de travailler. Selon l'UNICEF, les enfants aux États-Unis sont employés dans l'agriculture, une forte proportion d'entre eux issus de familles d'immigrants ou de minorités ethniques. » Bien que 193 pays se soient engagés à mettre fin au travail des enfants d'ici 2025 dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations Unies, l'auteur trouve la tendance mondiale "troublante" avec le travail des enfants et la traite à la hausse. Des campagnes ont été lancées pour déclarer que l'éducation des enfants, plutôt que de les forcer à travailler, pourrait générer d'énormes avantages économiques pour les pays en développement. De plus en plus de consommateurs conscients réclament la fin de cette pratique, car il y a eu tellement d'incidents d'entreprises occidentales exploitant des enfants travailleurs dans les pays en développement pour réduire les coûts de production. Outre l'esclavage dans les fermes et les usines, beaucoup travaillent dans des conditions dangereuses dans les industries pétrolières et minières. L'auteur mène depuis longtemps une campagne contre le travail des enfants et a sauvé des dizaines de milliers d'enfants du travail dangereux et de la servitude. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2014 pour son travail contre le travail des enfants et la traite des enfants en Inde, et il a partagé le prix avec la militante pakistanaise de l'éducation des enfants Malala Yousafzai pour son travail sur l'éducation des femmes. Cependant, ce qui n'a pas été discuté, c'est qu'une grande partie des problèmes du travail des enfants dans le monde en développement peuvent être attribués à la croissance démographique.La plupart des femmes de ces pays n'ont pas accès à l'éducation et au contrôle des naissances pour des raisons religieuses et d'incompétence politique. De nombreux pays sont gouvernés par des régimes copains, qui sont faibles et réticents à s'attaquer à des taux de fécondité élevés. Incapables de subvenir aux besoins de leurs citoyens, les parents pauvres voient leurs enfants comme une source de revenus, qui travaillent, au lieu d'aller à l'école. Bien que l'ONU fournisse régulièrement un examen complet des tendances démographiques mondiales, des perspectives d'avenir et des politiques d'orientation visant à atteindre les nouveaux objectifs de développement durable, elle hésite à tirer la sonnette d'alarme d'une croissance démographique non durable, qui est la principale raison de la pauvreté, de la famine , pénuries d'eau et d'énergie, etc. dans de nombreuses régions aux conditions de vie difficiles. Le problème est que le contrôle des naissances peut être considéré comme un problème tabou dans les pays religieux et que les taux de fécondité de chaque pays sont considérés comme une affaire nationale et domestique, qui n'accueille pas l'intervention extérieure. Mais lorsque ces gouvernements ne parviennent pas à nourrir leur population et à exhorter le monde extérieur à l'aide, c'est là que les bailleurs de fonds sont confrontés au dilemme - comment atteindre ceux qui souffrent le plus et qui en ont le plus besoin? Les expériences passées ont montré que l'aide avait été gaspillée, en raison de dirigeants sans scrupules qui exploitent la détresse de leurs citoyens pour des gains personnels, plutôt que d'atténuer leurs griefs. Donner de l'argent directement aux citoyens, ou via des ONG, n'aide pas à esquiver le pouvoir extractif de l'élite politique, même s'ils sont faibles et incompétents en matière de gouvernance. Le travail des enfants ne sera malheureusement pas éradiqué si les politiciens et les dirigeants se concentrent uniquement sur leurs propres intérêts ou capitalisent sur les souffrances de leur peuple pour réaliser des gains matériels. Répondre Charge? 17 nov. 2017 La mortalité infantile élevée semble coïncider avec le travail des enfants, il s'agit donc de zones de stress sanitaire majeur, de problèmes économiques et, en outre, les populations explosent. `` Les défenseurs de l'éradication du travail des enfants avaient espéré que la mondialisation aiderait '' est un raccourci pour croire que l'industrialisation est la réponse, mais l'industrialisation entraînera une réduction importante (décuplée) de l'emploi dans l'agriculture, il n'y a donc pas de réponse facile. Je ne vois pas comment avoir une population qui explose aide dans cette situation parce que si la population double alors le problème devrait doubler avec elle. On ne s'attend pas non plus à ce que les consommateurs des destinations d'exportation réglementent à distance et à l'aveugle. La réglementation doit être locale, puis nous entrons dans le point discutable de la corruption, car ces domaines ont également tendance à être en corrélation avec les indices de corruption. Les progrès doivent être difficiles face à ce genre de vents contraires. Cela peut être un problème mondial, mais la solution doit être un événement local et c'est le problème. Chaque fois qu'un consommateur exprime son inquiétude, on lui dit que les choses seront traitées et améliorées et il lui est demandé de continuer à acheter ou les familles subiront des conséquences immédiates et désastreuses. Répondre Charge? 16 nov. 2017 Il semble erroné que le travail des enfants, ou toute pratique préindustrielle, puisse être aboli en Inde ou ailleurs, par des efforts internationaux. Le monde industrialisé et les organisations internationales peuvent apporter leur aide, mais 90% de plus des efforts doivent provenir des pays où le travail des enfants est un problème grave. Répondre 16 nov. 2017 Il est douteux que le travail des enfants puisse être éliminé, mais il peut être réduit par la pression internationale et le rôle actif des gouvernements. Des pays. Juste marine pourquoi une famille très pauvre ne veut pas que son enfant mineur gagne quelques roupies pour la survie de la famille! Il en est de même pour la raison, pourquoi une famille meilleure ne devrait-elle pas embaucher un enfant? La plupart de ces employeurs d'enfants n'ont tout simplement ni l'état d'esprit ni la compassion! Je sais que cela arrive tout le temps en Asie du Sud.