R. Kelly accusé de crimes sexuels

R. Kelly a été arrêté pour crime sexuel fédéral alors qu'il promenait son chien à Chicago jeudi soir », la troisième fois que le chanteur de R&B est arrêté cette année. Un acte d'accusation de 13 chefs d'accusation comprend des accusations d'exploitation sexuelle d'enfants, de pornographie mettant en scène des enfants et de complot en vue de frauder les États-Unis. Les procureurs de Chicago allèguent que Kelly, son ancien manager et un ancien employé ont pris des mesures extraordinaires pour cacher les contacts sexuels du chanteur avec des mineurs, notamment enjoignant une fille de mentir à la police et en remboursant la famille impliquée dans son procès de 2008 de mentir également aux enquêteurs. . Les procureurs allèguent qu'au fil des ans, Kelly a payé des centaines de milliers de dollars pour récupérer des enregistrements qui lui auraient montré des relations sexuelles avec les filles. L'acte d'accusation allègue également que comme condition pour recevoir de l'argent pour le retour des bandes, Kelly a demandé aux mineurs de passer des tests polygraphiques pour déterminer si toutes les copies de chaque bande ont été retournées. Vendredi séparément, les procureurs fédéraux de Brooklyn ont dévoilé un acte d'accusation contre Kelly contre cinq chefs d'accusation, l'accusant de diriger une organisation semblable à une secte qui recrutait des femmes et des filles mineures pour des activités sexuelles illégales. Les accusations de Brooklyn comprennent cinq chefs d'accusation de racket fondés sur l'exploitation sexuelle de mineurs, des enlèvements, du travail forcé et la coercition de cinq «Jane Does», avec des incidents allant de 1999 à 2018. Il comprend également quatre accusations liées au Mann Act for la traite des femmes et des filles entre les États à des fins sexuelles. Deux des Jane Does avaient 16 ans au moment des faits et un autre avait moins de 18 ans, selon une lettre de détention publiée vendredi. La lettre rapporte qu'une Jane Doe a été enfermée dans une chambre sans nourriture ni boisson pendant trois jours. Après avoir finalement reçu de la nourriture, elle s'est sentie fatiguée et étourdie »» se réveillant plus tard pour retrouver Kelly dans la chambre «dans des circonstances qui montraient clairement qu'il avait l'a agressée sexuellement alors qu'elle était inconsciente. " Une autre Jane Doe a déclaré que Kelly l'avait forcée à se déshabiller et à lui faire une fellation dans une pièce où une arme à feu était visible. L'acte d'accusation a également décrit le fonctionnement du culte présumé de Kelly, qui avait été largement rapporté par BuzzFeed News et dans le documentaire Surviving R. Kelly, mais que les accusations criminelles précédentes ne couvraient pas. Kelly et ses cadres "les gestionnaires, les gardes du corps, les chauffeurs, les assistants personnels et les membres de son entourage" "constituaient ce que l'acte d'accusation appelait" l'Entreprise ", une organisation qui travaillait à promouvoir la musique de Kelly et" à recruter des femmes et des filles pour s'engager dans une activité sexuelle illégale avec Kelly. " Selon l'acte d'accusation, les règles pour les femmes et les filles étaient spécifiques: elles ne pouvaient pas manger ou aller aux toilettes sans la permission de Kelly, elles ne pouvaient pas quitter leur chambre d'hôtel sans sa permission, elles devaient porter des vêtements amples si ce n'était pas avec lui et éviter le contact visuel avec d'autres hommes, et ils ont dû appeler Kelly «œPapa». Lors des concerts de Kelly, les membres de l'Entreprise distribueraient des bracelets à des femmes et des filles spécifiques pour leur donner accès aux coulisses, selon l'acte d'accusation. Kelly choisissait avec qui il voulait rester en contact et restait en contact avec eux via des SMS, des appels téléphoniques et FaceTime »» et demandait généralement de lui envoyer des photos. Les filles et les femmes devaient déclarer leur engagement absolu envers Kelly et seraient alors isolées de leurs amis et de leur famille et deviendraient finalement dépendantes de lui, selon le procureur. Kelly a accepté d'être détenu jusqu'à sa prochaine comparution mardi, date à laquelle il doit être traduit en justice et le tribunal entendra des arguments sur sa détention et son renvoi dans le district oriental de New York. E. Jason Wambsgans / AFP / Getty Images L'arrestation de jeudi marque la deuxième fois cette année que Kelly est arrêtée à Chicago pour des délits sexuels présumés. En février, il a été arrêté pour 10 chefs d'accusation d'agression sexuelle criminelle grave. Il a également été arrêté en mars et renvoyé en prison pour plus de 161 663 $ de pension alimentaire pour enfant non rémunérée. Puis, en mai, les procureurs ont ajouté 11 chefs d'accusation d'agression et de violence sexuelles supplémentaires. Les nouvelles accusations sont liées à l'une des quatre victimes présumées de l'acte d'accusation de février, selon l'avocat de Kelly, Steve Greenberg. Kelly a plaidé non coupable de ces accusations et a été libérée jusqu'à jeudi pour une caution de 1 million de dollars. Greenberg a publié une déclaration disant que Kelly attend avec impatience la révélation de la vérité et "être en mesure de continuer à faire de la musique merveilleuse et à jouer pour ses légions de fans qui croient en lui". "Le comportement allégué semble être en grande partie le même que celui précédemment allégué contre M. Kelly dans son acte d'accusation actuel et ses anciens chefs d'accusation dont il a été acquitté", a déclaré Greenberg. "La plupart, sinon la totalité des comportements allégués, ont des décennies." Lors d'une conférence de presse vendredi à Atlanta, le porte-parole de Kelly, Darrell Johnson, a déclaré que les accusations n'étaient «rien de nouveau», «nous nous attendions à ce que cela se produise». Au cours de ses remarques, Johnson a été interrompu par Timothy Savage, un père qui affirme que sa fille de 23 ans a subi un lavage de cerveau et est détenue en captivité et abusée sexuellement par le chanteur. 'œ J'ai une question' »où est ma fille ?? Où est Jocelyn? Demanda Savage à Johnson. Johnson a nié avoir vu quoi que ce soit "de suspect ou de nuisible" qui arrivait à la fille de l'homme dans la résidence de Kelly. «œCe sont des femmes adultes. Je ne suis pas en charge d'eux. Je suis un gestionnaire de crise, pas une baby-sitter », a déclaré Johnson. «œ S'ils veulent rentrer chez eux», ils peuvent le faire. »