Journaliste, un métier dangereux ?

Journaliste, un métier dangereux ? Au moment où j’écris ce petit blog, je suis conscient que peu de personnes me liront, parce qu’au final, ce que j’ai à dire intéresse une étroite minorité qui tomberont sur ce blog par hasard. A l’inverse des journalistes que l’on suit parce qu’ils nous racontent une histoire, et parfois au péril de leur vie. Je me marre bien des pseudo journalistes politiques qui sont en réalité des béni oui oui sans culture et surtout qui se permettent de donner leur avis dans les questions posées. Par contre j’admire les journalistes comme les grands reporters qui parcourent le monde pour mieux nous le faire découvrir. Hors, ce sont cette race de journalistes qui sont en danger, comme le clame Reporters Sans Frontières (RSF), et notamment dans les zones sensibles, comme en Afrique. Les intimidations de journalistes et les saccages de médias commis depuis le coup d'Etat de mars 2013 et la prise du pouvoir par la coalition Séléka avaient déjà porté un coup très dur à la liberté de l'information. Mais ces derniers jours, un nouveau cap a été franchi. Pressions, menaces et intimidations, fomentées par les autorités du pays à l'encontre des journalistes de la presse privée, ont redoublé d'intensité. Le 3 aout 2013, Geoffroy Dotte, directeur de publication de l'hebdomadaire Dernières minutes a été enlevé à Miskine après avoir été vu en possession d'un communiqué de presse émanant des soutiens à l'ancien ministre d'Etat Mohamed Moussa Dhaffane, en grève de la faim depuis le 11 juillet. Le journaliste a été livré à la Séléka, puis conduit les yeux bandés dans un lieu inconnu où il a subi deux heures d'interrogatoire, en dépit de la présentation de sa carte de journaliste. Relâché en début de soirée, il s'est vu intimer l'ordre de garder le silence sur ce qu'il venait de vivre. Retrouvez plus d’infos sur le site de RSF.