Le problème de la motivation

Cela m'étonne constamment, que certains chefs d'entreprise réduisent le challenge commercial à une animation pour faire progresser le chiffre d'affaires. Bien évidemment, il facilite la remontée du chiffre (lorsqu'il est correctement mené, tout du moins). Seulement, à bien y penser, ce n'est que l'un de ses gains. D'autres sont à mon avis tout aussi prépondérants. Ce type d'opération aide avant tout à stimuler ses participants. Le cadeau n'est que la fève de cette galette. Car les salariés ont autant besoin de reconnaissance, et l'opération est une manière de reconnaître la qualité de leurs prestations. Le challenge commercial établit également une rivalité bienvenue. Les commerciaux ont une tendance naturelle à s'affronter les uns les autres pour comparer leurs ventes. L'opération leur délivre ici une arène de combat dans laquelle ils peuvent développer à loisir cette pugnacité. Et les meilleurs vendeurs incitent les autres candidats à suivre le mouvement. Un bon moyen d'amener ses salariés au faîte. Cependant, l'atout vraiment appréciable de l'opération est la dynamique qu'il met en place. La campagne est avant tout un outil pour amener les participants à donner le meilleur d'eux-mêmes. Et ce tonus se prolonge après la fin de la campagne, profitant à toute l'entreprise. Trois raisons nourrissent la démotivation des employés dans une entreprise: la paye jugée trop faible, le mal-être au travail, et le manque de reconnaissance. Et le challenge économique permet précisément de résoudre ces trois écueils de façon simultanée. Ceci étant posé, un challenge commercial doit suivre certaines règles de bon sens pour parvenir à ses fins. Et je reste souvent consterné en constatant qu'elles ne sont pas systématiquement respectées. Tout d'abord, l'on doit choisir des dotations qui appellent les collaborateurs à faire de leur mieux. Le panier garni n'est pas un lot suffisant pour se donner à 200 %. Les dotations trop faibles ont même tendance à démotiver encore plus, car elles sont interprétées comme un manque de considération. Dans un challenge efficace, 50 % du budget devrait être consacré à ces dotations. Ensuite, il faut allouer ces primes à au moins 30% de l'équipe impliquée. Sinon, la contrariété a tendance à surpasser la récompense. Et pour finir, bien évidemment, les objectifs doivent être accessibles. Si l'on prend en considération ces quelques principes, le challenge commercial a la capacité de parvenir à son but. Mais si l'opération est organisée sans réfléchir, cela peut tout autant procurer un effet inverse à celui qui était convoité. Pour ceux que cela intéresse, je vous laisse une ressource intéresse : l’Agence de Stimulation Commerciale, suivez le lien pour leur contact.